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Bonne lecture !

Épisode 1 – Webtoon

Transition Expo Vélo

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Bon voyage !
Faire le choix du vélo, c’est gagner du temps !

Pas de temps perdu dans les embouteillages ou pour chercher une place ; vous constaterez très vite qu’à vélo, on dépasse les autos dont la vitesse moyenne en agglomération est inférieure à 15 km/h.

Avec les vélos à assistance électrique, dont les ventes sont en pleine expansion, les distances parcourues peuvent s’allonger dans des délais tout à fait acceptables.

Ressources :
GCUM = « garé comme une merde ». Expression fleurie régulièrement utilisée par les cyclistes, notamment dans les réseaux sociaux sous le hashtag #GCUM.Une file de voitures d’1 km de long (embouteillage) correspond au nombre de passagers (140 à 160 passagers) pouvant être transportés dans un bus urbain.

Pourcentage de la surface affectée à la mobilité dans les grandes villes :

→ dédiée à la voiture : entre 51 % et 72 %
→ dédiée à la marche : de 25 % à 45 %
dédiée au vélo : de 0 % à 5,7 %
Ressources :
Le vélo est le véhicule le plus rapide au monde en milieu urbain : 15 km/h en moyenne contre 14 km/h pour la voiture !

L’Ademe l’affirme: « Pour les trajets de moins de 5 km, le vélo est plus rapide […] Un cycliste roule à 15 km/h en ville, alors que la vitesse moyenne des véhicules est de 14 km/h ».


Ressources :
Les bénéfices du vélo ne sont pas que physiques ! La pratique du vélo déclenche la sécrétion d’endorphines, procurant une sensation de détente psychologique, de plaisir et d’euphorie.

Par ailleurs, une pratique régulière permet d’augmenter son temps d’exposition à la lumière naturelle, renforce l’estime de soi et améliore la qualité du sommeil.

Ressources :
Sans oublier la réduction de la sédentarité ! La sédentarité est définie comme une « situation d’éveil caractérisée par une dépense énergétique proche de la dépense énergétique de repos en position assise ou allongée ». Elle correspond ainsi au temps passé en position assise ou allongée dans la journée, hors temps de sommeil ; que ce soit sur le lieu de travail ou à l’école, lors des déplacements en transports motorisés, ou lors des loisirs, notamment devant les écrans.

Tout comme pour l’activité physique, il existe des recommandations en termes de sédentarité.

On peut donc être physiquement actif, mais sédentaire : ce sont deux enjeux de santé publique distincts.




Ressources :
On ne le dira jamais assez : le vélo, c’est bon pour la santé !

Bien sûr, pas question ici de traiter du sport cycliste et de ses excès mais plutôt d’une pratique modérée et régulière. Celle, par exemple, d’une personne qui a choisi ce mode pour ses déplacements domicile-travail. Cela correspond dans la majorité des cas à une activité physique quotidienne de 30 à 45 minutes… et répond parfaitement à la recommandation de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Pour lutter contre la sédentarité et son cortège de maladies, l’OMS prône en effet une activité physique d’endurance d’intensité modérée d’au moins 150 minutes par semaine.

Encore faut-il, comme le précise le Programme national nutrition santé (PNNS) publié en France en 2008, qu’elle soit bien répartie sur l’ensemble de la semaine : « Il vaut mieux bouger un peu chaque jour plutôt que de faire une heure de sport intense de temps en temps. »

Ressources :
La pratique du vélo permet d’oxygéner le cerveau et accroît les capacités cognitives. En effet, l’oxygénation du cerveau favorise une meilleure concentration et augmente les capacités de mémoire et de réflexion.

Selon une étude du cabinet de conseil Goodwill Management, commandée par le Medef, le CNOSF et AG2R la Mondiale en 2015, la productivité des salariés qui pratiquent une activité physique régulière augmente de 6 à 9 %.

Ressources : Vélo : 7 bienfaits sur la santé (Pôle Santé Travail)
Les pics de pollution sont le pire moment pour prendre le vélo. Or, faire plus de déplacements à vélo est la solution contre les gaz à effet de serre et la pollution. Mais le problème est que le serpent se mord la queue !

La bicyclette est un moyen de transport non polluant qui offre de nombreux avantages pour la santé et pour la société. Dans les années à venir, le déploiement de stratégies vélo et de pistes cyclables devrait encourager la population à adopter le vélo pour les courts trajets quotidiens.

Cela permettra de raréfier les pics de pollution. Mais l’affaire est à suivre…

Ressources :
En 2018, une enquête du Club des Villes et Territoires Cyclables et Marchables auprès de 64 structures ayant mis en place l’indemnité kilométrique vélo (IKV) pointait une réduction de 15% des arrêts maladie.

Au-delà des bénéfices pour la continuité des projets et la qualité de vie au travail, la réduction de l’absentéisme représente des gains monétaires avec la réduction des coûts d’indemnités complémentaires d’arrêts maladie. 

Ressources :
Une circulation plus apaisée = moins d’accidents de vélos et de piétons !

Selon l’étude « Les bénéfices et les risques
de la pratique du vélo », plus la proportion de personnes marchant ou faisant du vélo est élevée, plus le risque d’accident est faible.

La tendance déjà observée dans plusieurs pays européens se confirme dans les villes françaises : lorsque la pratique du vélo décolle, le risque d’accident diminue. On appelle ce phénomène « la sécurité par le nombre ».

Il fonctionne pour les cyclistes comme pour les piétons. Plus ils sont nombreux sur l’espace public, plus ils sont prévisibles par les autres usagers, mieux ils sont vus et le risque d’accident décroit. On peut véritablement parler d’effet « masse critique ».

Un des exemples frappants est la réduction du risque d’accidents graves rapporté au nombre de déplacements à vélo dans les villes où l’on a introduit massivement des vélos en libre-service. Si le nombre de cyclistes a augmenté, c’est aussi, bien souvent, parce que la collectivité a fait un effort pour apaiser le trafic : création de voies cyclables et de zones 30, zones de rencontres…

Enfin, les cyclistes s’habituent au trafic urbain et connaissent mieux les quelques situations à risques.

Ressources :
« l’utilisation du vélo comme mode de transport peut permettre à la famille de faire des économies allant de 50 à 100 € par mois, si elle utilise régulièrement le vélo pour ses déplacements de proximité. » – De bons placements sur le vélo (Club des villes et territoires cyclables)Du fait de la relative simplicité mécanique du vélo, de nombreuses personnes sont en mesure de réparer elles-mêmes leur vélo, pour l’entretien courant (crevaison, pression des pneus, serrage des freins…) ou pour des tâches plus complexes.

Le cout annuel pour un trajet quotidien de 10km à vélo est estimé à 210 €, contre 312 € en bus/métro et 2 070 € en voiture.


Ressources :
L’État propose deux types d’aides à l’achat vélo, cumulables entre elles :
  • le bonus écologique
  • la prime à la conversion.
Ces aides nationales, cumulables avec les aides locales, ont été élargies en 2022 et sont proposées jusque 2027.

Le bonus vélo s’élève de 150 à 2 000 € maximum selon les types de vélo et les ressources du ménage.

La prime à la conversion se monte de 1 500 à 3 000 € maximum pour l’achat d’un vélo à assistance électrique neuf ou d’occasion, en échange de la mise au rebut d’un vieux véhicule motorisé.

En zone à faibles émissions, l’État accorde une surprime équivalente à l’éventuelle aide versée par la collectivité territoriale, dans la limite de 1 000 €.

En complément, il existe des aides locales, de ta commune, ton département ou ta région.

 

Ressources :
Le vélo est un excellent moyen d’être en contact avec les autres : rouler à vélo, c’est convivial !

On ne compte pas les sourire entre cyclistes, les discussions amorcées à un feu rouge. Le vélo est par définition un mode de transport qui facilite le lien social, ce qui est bon pour le moral !

C’est l’un des meilleurs modes de transport pour relier les personnes, les communautés et les groupes de population d’une ville.

Ressources :

Il est temps de tester tes connaissances !

As-tu bien suivi le premier épisode de l’Expo Vélo ?

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Graphisme : Morgane Tudal, Transition Expo
Scénario : Benjamin Taïs, Transition Expo
Commissaire : Xavier Faure, Transition Expo
Base documentaire : Raphaëlle Bergerot, Mobilor